À l’approche de la période des REÉR, on peut certainement se poser la question : « Vaut-il mieux investir dans un CÉLI ou continuer de faire croître son REÉR ? » La réponse n’est pas simple. Si votre taux d’imposition marginal à la retraite sera moins élevé que lorsque vous travaillez, le REÉR est à privilégier pour la retraite et vice versa. Voici un tableau comparatif des deux véhicules de placements.
COMPARAISON REER — CELI | REÉR | CÉLI |
Cotisations sont déductibles de l’impôt | Oui | Non |
Dépôts et croissance imposables au retrait | Oui | Non |
Report des déductions inutilisées est permis | Oui | Oui |
Il y a une limite d’âge pour cotiser | 71 | Non |
Retraits en tout temps | Oui | Oui |
L’important à retenir : les retraits du REÉR, à votre retraite, s’ajoutent au montant qui sert à calculer la pension de la sécurité de la vieillesse et le supplément de revenus garantis, ceux du CÉLI. En d’autres mots, il est avantageux de bien planifier l’équilibre entre ses REÉR et son CÉLI pour éviter d’être pénalisé à la retraite. Le plafond de revenus avant de voir sa PSV diminuée est de 75 910$ pour 2018.
Plafond du CÉLI
Si vous n’avez jamais cotisé à un CÉLI, pour l’année fiscale 2017, vous avez droit à 52 000$. En 2018, ce sera 57 500$.
Mon rôle consiste à vous aider à bien planifier l’utilisation des divers véhicules d’accumulation en vue de la retraite.
Nicolas Bélisle